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ORIGINES ET HISTOIRE

LES ORIGINES DU JU-JUTSU

Ses origines exactes ?
Selon les rumeurs et en résumé, les arts martiaux japonais viennent de l'île d'Okinawa, de la Corée et de la Chine.
Ceux d'Okinawa, de la Corée et du Vietnam viennent de Chine.
Ceux de Chine viennent des arts traditionnels chinois et de l'Inde.
Ceux de l'Inde viennent des pratiques de combat indiennes, de Babylone et de l'Égypte (ou l'inverse ?).
Des arts martiaux de l'Égypte datant de 5ooo ans au moins avant J-C naissent les luttes greco-romaines et celtiques.

Bref,on ne sait trop qui a inventé quoi, ou qui s’est inspiré de qui et de quoi !

Car depuis leur création et depuis plusieurs siècles, les arts martiaux voyagent et se transforment, se modifient et se mélangent. Certains arts martiaux, comme le Ju-Jutsu, sont des arts de combat anciens qui puisent leurs techniques dans leurs origines traditionnelles et ont su s’adapter aux temps modernes.

On retrouve d’ailleurs des traces de l’origine de certaines écoles de Ju-Jutsu traditionnel dans les archives laissées par les fondateurs de ces écoles sur des rouleaux de parchemins appelés "MAKIMONO", relatant l’histoire de l’école, agrémentés parfois de dessins sommaires de techniques spécifiques à l’école.

D’autres arts martiaux beaucoup plus récents sont souvent constitués d’un mélange de deux ou trois arts martiaux, mais ceci n’enlève rien à la valeur de ces nouveaux arts, tout dépend comment ils sont pratiqués et par qui ils sont enseignés.

Malheureusement, d’autres ne pratiquent qu’un mélange et pâle reflet de techniques autrefois efficaces et utilisées par les guerriers, mais aujourd’hui dénaturées et détournées de leurs fonctions d’origine. En fait, il n'y a pas de "meilleur" art martial mais simplement des techniques et des stratégies différentes convenant plus ou moins à tel ou tel individu.

QU’EST-CE QUE LE JU-JUTSU ?

Le Ju-Jutsu, art de la souplesse.

Le Ju-Jutsu est une technique de combat élaborée au Japon sur les champs de batailles par les "bushis" (guerriers) à l'époque de guerres sanguinaires opposant les seigneurs locaux.
Par la suite, les Samouraïs, sorte de gardes du corps de ces seigneurs, approfondirent ces techniques afin que les guerriers désarmés puissent se défendre face à des adversaires armés.

Cet art fut développé à partir d’anciennes techniques de combat venant de diverses origines (voir paragraphe : "Les origines du Ju-Jutsu").
Les techniques du Ju-Jutsu avaient donc pour but initial de mettre hors de combat, voire de tuer, un adversaire.
Ces techniques étaient donc dangereuses, souvent mortelles, d'où l'appellation également de "Mortel Ju-Jutsu".

Dès son origine, l’essence même du Ju-Jutsu était de vaincre l’adversaire par tous les moyens en utilisant les préceptes suivants :

La diversité technique et la faculté à s’adapter à chaque situation font du Ju-Jutsu un art redoutable.

Les coups portés, les projections et les contrôles (au sens d'"immobilisations") permettent d’adapter et de doser la riposte en fonction de l’attaque.
Au fil des siècles, le Ju-Jutsu s’est structuré et a su s’adapter aux temps modernes en restant encore aujourd’hui l’un des arts martiaux et méthode de combat à mains nues les plus efficaces.
Il est devenu l’un des arts de défense le plus utilisé par les polices et services spéciaux de nombreux pays.
Il est une parfaite école de maîtrise de soi, et les notions de légitime défense et de respect de la vie y sont ainsi largement enseignées.

Bien qu’il fut longtemps volontairement étouffé, c’est grâce à la volonté et la détermination de personnes décidées à faire partager leur passion auprès d'un très large public que le Ju-Jutsu est devenu aujourd’hui accessible à toutes et à tous.
Apparu en France au début du siècle, c’est dans les trois dernières décennies qu’il s’est réellement développé, de la fin des années 80 à nos jours.

Adultes, adolescents, enfants dès l’âge de 6 ans peuvent donc, sans risques, s’adonner à ce sport.
La pédagogie est adaptée à chacun selon son âge, son potentiel, ses besoins.
L’utilisation de son propre corps permet au Ju-Jutsuka de trouver une réponse adaptée à chaque forme d’agression.
Le travail porte sur la maîtrise de soi, de son corps et contribue donc à établir un équilibre tant physique que mental : souplesse, tonicité, réactivité, contrôle de soi, gestion du stress au quotidien, il est une excellente "école de vie" et aide à canaliser notre énergie.

Il est également très pratiqué sur le continent américain, notamment au Brésil (Jiu-Jitsu Brésilien, différent de la "Capoeira"), et aussi sous sa forme traditionnelle dans le monde entier.

L’HISTOIRE DU JU-JUTSU.

L’Histoire des arts martiaux du Japon peut se décrire en trois époques.

LA PERIODE DU BU-JITSU, à partir du 7ème siècle : élaboré par de petits groupes dans des écoles secrètes et dispensé à une classe d’élites ou chaque école avait ses spécificités techniques.

LA PERIODE DU BU-GEI, à partir du 15ème siècle : étude et codification des méthodes, individualisation des écoles rattachées à des Maîtres.

LA PERIODE DU BUDO, à partir du 17ème siècle : fin des guerres entre seigneurs locaux et début des arts martiaux éducatifs, "maîtrise et spiritualité" sont à l’ordre du jour.

De nombreuses écoles sont créées par des samouraïs appartenant à la classe dominante et les techniques se diffusent dans tout le pays. En 1843, on dénombre environ une centaine d'écoles de Ju-Jutsu dont une quarantaine de styles majeurs.

QUELQUES-UNES DES GRANDES ECOLES TRADITIONNELLES DE JU-JUTSU (liste non exhaustive) :

A L'EPOQUE MEÏJI (1868-1912), après l'interdiction du port du sabre pour les samouraïs, les "budo" faillirent disparaître, si faible était à cette époque l’estime portée aux choses du passé.

Pour des raisons politiques, le nouveau gouvernement voulu supprimer tout lien avec ce passé mouvementé car le Japon, jusqu'à lors refermé sur lui-même, avait besoin de s’ouvrir au monde occidental et donner une image nouvelle.

C’est ainsi qu’avec ce nouveau Japon de nouveaux arts martiaux vîrent le jour, à tendance plus éducative, et mis au point pour un public nouveau, comme le Judo pour l'entraînement de la jeunesse.

C’est donc à cette période que le Judo, l’Aïkido et d’autres nouveaux arts martiaux vîrent le jour, tous inspirés de techniques spécifiques du Ju-Jitsu traditionnel, pour créer leur art sportif.

Le Judo fut ainsi créé par Jigoro Kano en 1882, alors âgé de 22 ans. Après avoir pratiqué le Ju-Jutsu Tenjin-Shinyo-Ryu à l’âge de 17 ans pendant 2 ans, de 1877 à 1879 avec Maître FUKUDA HACHINOSUKE, puis le Ju-Jitsu Kito Ryu pendant un an, de 1881 à 1882, avec Maître IIKUBO TSUNETOSHI.

Il faut noter que l’école de Ju-Jitsu Jukishin-Ryu avait déjà utilisé le terme de "Judo" un siècle auparavant.

Le Jiu-Jitsu Brésilien (qui n'a rien à voir avec la "Capoeira" et le "i" de "Jiu" étant caractéristique) fut créé par Carlos GRACIE en 1920, à l’âge de 22 ans, après avoir pratiqué le Ju-Jutsu de l'école Tenshin-Shinyo-Ryu dès l’âge de 16 ans en 1914 avec Maître MITSUYO MAEDA.

L’Aïkido fut créé par Maître Moriheï Ueshiba en 1924, à l’âge de 41 ans, après avoir pratiqué successivement le Ju-Jitsu Kito-Ryu à l’âge de 18 ans, de 1901 à 1903, avec Maître TOZAWA TOKUSABURO, puis le Ju-Jitsu Yagyu Shinkage-Ryu de 1904 à 1909 avec Maître NAKAE MASAKATSU, le Ju-Jitsu Yagyu en 1908, le Ju-Jitsu Hakkaïdo en 1910 et le Ju-Jitsu Daïto Ryu en 1915.

Le Taïho-Jitsu fut créé en 1924, le Goshin-Jitsu en 1926, le Keïbo-Soho en 1946, le Toshu-Kakuto en 1954, le Tokushu-Keïbo-Soho en 1961, et bien d'autres écoles encore.

De nos jours, toutes sortes d’écoles ne cessent de voir le jour, souvent mélanges de tradition et d’innovations individuelles construites en grande partie sur des éléments techniques anciens et d’origine variée.

Aujourd’hui, il n’existe pas moins de 160 Fédérations, écoles ou groupements pratiquant le Ju-Jutsu à travers le monde.

Malgré l’orientation politique du Japon prise en 1868, c’est grâce au travail acharné de quelques vieux maîtres traditionalistes que le Ju-Jutsu Traditionnel ne fut pas totalement aboli et perdu, et qu’il regagne peu à peu de sa notoriété.

Voici les noms de quelques "survivants directs" d’anciennes formes traditionnelles de Ju-Jutsu et d’Aïki-Jitsu toujours existantes :

LES DIFFERENTS STYLES EXISTANTS

Le Ju-Jitsu et ses différents styles.

La diversité technique et le nombre de styles de cet art martial sont équivalent au nombre de fédérations existantes. Aujourd’hui, il n’existe pas moins de 160 fédérations (ou groupements) de Ju-Jitsu dans le monde.

Attention, certaines fédérations (ou groupements) sont plus ou moins sérieuses, il convient d’en faire le tri, de se renseigner et d'assister à des entraînements avant de s'inscrire.

Malgré tout, on peut différencier 4 styles, ou 4 formes différentes :

1) Le Ju-Jitsu de source traditionnelle, de forme aérienne, avec des déplacements circulaires, à tendance très technique, très efficace, énergique, d'une certaine complexité technique et nécessitant un apprentissage rigoureux.

2) Le Ju-Jitsu de source traditionnelle, dit "médical", avec un travail axé sur les méridiens et les points vitaux. Très efficace, il ne demande aucune puissance physique et très peu de dépense énergétique, approprié aux personnes d’un âge mur, d'une complexité technique certaine et nécessitant un apprentissage également rigoureux.

3) Le Ju-Jitsu dit "moderne", mais avec un reste de tradition, modifié et adapté à notre époque, aussi bien dans sa forme que dans son apprentissage, mais l’esprit reste traditionnel, un Ju-Jitsu énergique, efficace malgré son remaniement, facile à apprendre, ouvert à tous.

4) Le Ju-Jitsu moderne de compétition, comportant des techniques traditionnelles modifiées et adaptées pour la compétition, malgré sa source traditionnelle, il en a toutefois perdu toute son essence. Forme moderne très particulière et originale aussi bien dans sa forme que dans son apprentissage, mais l’esprit n’est plus tout aussi traditionnel. Ju-Jitsu efficace malgré son remaniement, relativement facile à apprendre, mais demandant beaucoup de travail, ouvert à tous.

Toutes les autres formes existantes sont des dérivés des 4 styles cités ci-dessus.

Certains arts martiaux modernes se sont inspirés des techniques de Ju-Jitsu pour créer leur art, ou ne sont travaillés que pour quelques aspects techniques.

Par exemple, certains clubs se sont spécialisés dans la frappe, ou dans la projection, ou encore dans les clés.

Mais le Ju-Jitsu reste, de par ses origines, l’art complet du combat à main nues.

LES ECOLES D’AUJOURD’HUI, EN FRANCE

Liste de quelques écoles de Ju-Jutsu, ou dérivés du Ju-Jutsu, existantes aujourd’hui en France (cette liste n’est, bien sûr, pas exhaustive) :

LE HAKAMA ET SES SEPT VERTUS

Le Hakama, sorte de jupe ample inspirée de la tenue traditionnelle des Samouraïs, est porté dans certaines écoles traditionnelles de Ju-Jutsu.

Le plus souvent, le Hakama est noir mais il n'y a pas de règle et l'on peut rencontrer des Hakamas de différentes couleurs, brodés ou décorés.

Dans certaines formes de Ju-Jutsu traditionnel, le Hakama se porte dès le premier entraînement, alors que dans d’autres il faudra atteindre un certain stade de maturité dans l’art pour être autorisé à le porter.

Dans la plupart des Ju-Jutsu modernes, le Hakama a totalement disparu, seul le port du kimono est obligatoire.

En règle général, le port du Hakama est proposé à un élève par son maître. Chaque enseignant décide à partir de quel moment l’élève doit porter celui-ci. Il peut être porté dès le début de la pratique ou beaucoup plus tard.

On rencontre même, dans certaines écoles, des ceintures noires ne portant pas encore le Hakama.

Dans tous les cas, le port du Hakama est considéré comme l’atteinte d’un stade, d’un état ou d’une certaine maturité dans la pratique de l’art et qui commence déjà par l’application réelle du Code d’Honneur.

Le Hakama ne doit pas être considéré comme un trophée ou une récompense, prétexte à l’orgueil, mais doit être porté en toute humilité.

Il oblige à continuer de donner le meilleur de soi afin de servir d'exemple à ceux qui recherchent la Voie.

Il est dit que le Hakama revêt une dimension supérieure, et les sept plis qui le composent symbolisent "les Sept Vertus du Budo" :

· "JIN" : la Bonne Volonté,

· "GI" : l’Honneur, la Droiture,

· "REI" : la Courtoisie, l’Etiquette,

· "CHI" : la Sagesse, l’Intelligence,

· "SHIN" : la Sincérité,

· "CHU" : la Loyauté,

· "KOH" : la Foi.

Sans être une finalité, le port du Hakama est la simple reconnaissance d'un savoir, d'une pratique, de la transmission d'un enseignement permettant à chacun d'être meilleur, sur les tatamis comme dans la vie !

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©A.D.J.J. - 2008